On s’en met plein les poches à l’échoppe.
L’échoppe se trouve près de la gare routière, ce qui peut être pratique entre deux bus afin d’éviter la pluie, chose indissociable de la Bretagne. La boutique est assez bien décorée et joliment éclairée. On y vend des gâteaux et biscuits de moyenne qualité et semi industriels très chargés en sucre mais bien emballés. Ici on a bien compris que la forme l’emporte sur le fond et que le mauvais gâteau présenté dans un bel emballage se vend mieux et plus cher que le bon gâteau mal emballé. Et de toute manière on n’est pas là pour séduire les fines gueules ; plus c’est sucré, plus cela irradie le palais, plus on aime.
Le personnel semble majoritairement composé de stagiaires. Cela a un double avantage pour le patron : la jeunesse, le sourire, l’amabilité, l’enthousiasme et surtout la main d’oeuvre gratuite ou quasi gratuite et flexible. Au fond de la boutique, il y a petit « espace café » avec quelques tables. Le cadre n’est pas trop mal. Naïvement, j’avais commandé un café sans regarder la carte, et quelle fut ma stupéfaction quand je vis arriver l’addition : 1,90 euros pour un espresso. C’est extrêmement élevé pour une petite ville de Province, et à ce prix-là, le café n’était même pas bon. Certes, le mauvais café est habituel en France vous me direz, mais tout de même...